mardi 31 juillet 2007

L'Exclu, épisode 4

J'ai finalement pu quitter la ville sans me faire repérer. Je devrais néanmoins probablement fuir le pays sous peu également. Cela ne me sauvera pas, mais les profils des Rôlistes étrangers sont placés en dessous de la pile, ce qui peut me laisser quelques heures de répit avant de me faire arrêter si des soupçons se mettent à peser sur moi.

Quitter le pays n'est pas chose aisée. Je ne peux pas employer un moyen légal, sinon je me ferai immédiatement repérer. Je n'ai pas non plus le temps, l'argent ni les relations nécessaires à l'obtention d'une fausse identité. Je devrais donc soit utiliser un moyen de transport clandestin, avec tous les risques que cela implique — les nombreux pièges qui y sont tendus, et l'argent que cela coûte — ou bien embarquer comme passager clandestin sur un transport quant à lui tout à fait légal.

La deuxième solution paraitrait la plus sensée. Cependant, la sécurité à bord des transports internationaux est extrêmement importante, et mon embarcation risque donc de s'en retrouver considérablement compliquée. De toute façon, je prendrai ce que je trouverai. J'ai décidé de sortir du pays dans la semaine. J'ai ressorti les noms que j'avais pu récupérer dans d'anciennes bandes, mais malheureusement la plupart d'entre eux se sont fait attraper. Dans les quelques noms restants, certains s'étaient retirés de la profession, d'autres ont préféré me dire ne jamais en avoir fait parti, vu le peu de confiance que la nature précipitée de ma démarche pouvait leur conférer — je ne peux pas leur en vouloir, si quelqu'un que je ne connaissais pas venait me voir, arguant le nom de quelques personnes de ma connaissance que je n'ai pas vues depuis des lustres, et clamait haut et fort qu'il était l'un des nôtres, je le prendrai pour un agent. Toutefois, trois personnes ont pu répondre positivement à ma demande.

Enfin, je dis trois, mais je n'ai plus de nouvelles de l'un d'eux depuis deux jours. Je crains que je ne puisse plus compter dessus. Et cela accentue l'urgence de ma fuite, car il est probable qu'il craque et révèle ma présence sous peu. Sur les deux propositions restantes, l'une me semble excessivement risquée, et l'autre excessivement onéreuse. Je verrai si je peux obtenir l'argent d'ici à la fin de la semaine, mais cela me semble compromis.

De mon côté, j'ai pu repérer cinq transports réguliers éligibles à un voyage clandestin de ma part. Un bus part d'ici pour le Mexique, et bien que le transport en car soit généralement le plus dangereux de tous, par manque de place pour se cacher, j'ai entendu dire de source sûre qu'il était possible de se planquer durant le voyage dans la soute à bagages, les employés étant peu regardant. Un train part également vers le Mexique, probablement moins risqué que le voyage en bus. Un autre train part vers le Canada. Celui-ci m'offre un avantage, car je n'ai jamais séjourné là-bas, et que les équipes d'intervention chargées de nous arrêter y sont paraît-il largement moins bien formées qu'ailleurs, tandis que les chasseurs de primes y sont rares. Cependant, je devrais pour cela traverser tous les États-Unis en train, m'exposant par la même à de nombreuses fouilles du train. Un transport en avion à destination de Berlin est également envisageable, bien que les aéroports soient les lieux les plus contrôlés. Enfin, j'ai pu repérer un bateau où m'introduire et me cacher ne poserait aucun problème. Mais bien entendu, il y a un hic. Celui-ci mène à Toulon, où je suis déjà recherché par les agents locaux. Comme si les chasseurs de prime à mes basques ne suffisaient pas.


Je n'ai plus que quelques jours pour me décider. Je suis de plus en plus nerveux, mes fuites nocturnes m'ont empêché de jouer ce scénario qui est la cause de tous mes soucis. Et dire que je risque de finir ma vie sans avoir pu y rejouer...

lundi 30 juillet 2007

Nuit noire

Eh oui, je suis bien loin de la nuit blanche une fois encore. Mais bon, mercredi je dois me lever à 6 heures du matin, recherche d'appartement à Bordeaux oblige, et demain — aujourd'hui ? — je vais encore me faire réveiller tôt vu que mes parents ne bossent pas...

De plus, vraiment pas d'inspiration aujourd'hui, que ce soit pour raconter ce que je n'ai pas fait — en réalité, j'ai simplement avancé plusieurs projets en cours — ou pour continuer ou commencer un nouveau récit.

Donc, je me vois contraint et forcé de vous souhaiter de plein gré une bonne nuit.

dimanche 29 juillet 2007

Dans les bras de Morphée

Les grands-parents sont partis, le repas est terminé, je vais peut-être pouvoir me relancer dans quelque chose...

Tiens, un livre. 2001, l'odyssée de l'espace. Après tout, pourquoi pas.


Bon, première page, le sommeil se fait sentir. C'est vrai qu'il est déjà plus d'une heure, et que ça va faire des lustres que je n'ai pas eu une bonne nuit — matinée ? — de sommeil (soit 8 heures ou plus). Bon, beh alors avant de dormir, poster un message sur le blog et un petit endless en heavy de Stepmania - l'équivalent gratuit de Dance Dance Revolution, le jeu de danse où on a soit l'air totalement débile soit en dansant sur un tapis devant des musiques ridicules, soit l'air totalement débile en tapant sur les touches de son clavier devant des musiques toujours aussi ridicules si on n'a pas de tapis de danse.

Ça devrait être vite bouclé. Je ne suis pas une trop grosse buse, mais en heavy on tombe rapidement sur des chansons trop difficiles pour moi. Manque de bol, j'atomise mon record, réussissant même la chanson Paranoïa Max, et n'échouant que sur Paranoïa Eternal, au bout de 48 minutes 42 de jeu. Bon, beh c'est pas encore ce soir — si c'est encore le soir — que je dormirai beaucoup. Enfin, avec un peu de chance mes parents ne me réveilleront qu'à onze heures et demie, voire midi, et j'aurai tout de même une grande nuit.

samedi 28 juillet 2007

Défi de l'Été

Bon, serait peut-être temps de s'y mettre sérieusement...

Alors...

Durée de l'épreuve, du 15 juillet au 15 aout. 'fin bon, remise des programmes le 12 aout, le 15 y a juste la finale. Bon, on est le 27 juillet, j'ai même pas perdu la moitié du temps donné, tout va bien. Enfin, je veux dire, j'ai déjà fait pire quoi.

Alors, lisons le sujet. But du jeu, sauver le monde. Merde, ça commence mal, j'ai direct envie de le laisser crever. Bon, c'est pas grave, après tout, "ce n'est qu'un jeu", comme dirait l'autre — voire l'un. Blablabla, on doit créer un programme qui contrôle les globules blancs. Objectif : péter la gueule de toutes les bactéries et virus qui passent, afin de sauver les cellules de notre organisme. Moi qui me croyait sauvé, le fait d'avoir fini le lycée ne m'empêchera donc pas de faire encore et toujours de la bio... Bof, pas grave, la bio s'marrant, tant qu'ils ne font pas apparaitre un caillou au milieu de tout ça...


Les conseils... Bien faire communiquer tous les leucocytes... Beh ouais, logique quoi. Bon, peut-être réfléchir pour voir si en plus des types de messages prédéfinis ça peut être intéressant de faire de nouveaux types de messages, genre "virus connu" ou "virus inconnu". Ensuite... Ne pas faire bouffer un globule blanc par un autre globule blanc. Ça, c'est le genre de truc qui fait rire tout le monde quand on le lit. Moi le premier. Pourtant, je suis prêt à parier que largement plus d'un pour cent des personnes qui tenteront de faire un programme feront une bêtise qui aboutira à un carnage de ce genre. Outils informatiques... OK, ça a l'air clair, ça devrait aller.

Ah, dernier point, langages autorisés... C, C++, Java, classique quoi, dommage que je ne sache programmer dans aucun de ces langages... En même temps, mis à part PHP, je ne connais presque rien. Caml autorisé également, encore mieux, je n'en connaissais même pas l'existence. Et enfin... Pascal. Ça au moins je connais. Enfin, je connais [2Π]. Ça va faire deux ans que je n'ai rien codé en Pascal. Et faut voir le niveau de ce que je faisais à l'époque...

Au moins j'ai le choix. Soit je me replonge dans le Pascal et y améliore mes connaissances pour le concours, soit j'apprends un nouveau langage. On m'a toujours dit que le Java c'était génial. Bon, j'ai encore un peu de temps pour me décider. Quoique, à force d'hésiter sur des trucs comme ça, j'aurai pas commencé que le concours sera fini. Allez, demain je commence à faire un algorithme sur papier.


Défi Prologin, à nous deux !

vendredi 27 juillet 2007

L'Exclu, épisode 3

Désolé si vous avez du mal à me lire, mais je suis blessé. Je m'attendais à un piège, mais je pensais que ce serait des agents. Les fonctionnaires, on peut toujours les avoir... Mais c'était pire que ça. J'aurai dû m'en douter. Jamais des agents n'auraient réellement amené un tel livre.

C'était bien pire qu'un agent. Il a attendu que j'aie le livre, il a filmé la transaction pour avoir des preuves. Car il a besoin de preuves pour être payé. Un fonctionnaire, ça peut facilement se faire avoir, car ils sont lassés. Ils nous haïssent, mais ce boulot c'est de la routine pour eux. Qu'ils nous chopent ou pas, ils seront payés à la fin du mois, alors ils ne vont pas non plus y risquer leur vie.

Mais lui bosse en free-lance. Payé à la capture, alors il ne lâche jamais prise. C'était bien le moment de m'en mettre un à dos. Un chasseur de prime. Je peux maintenant être sûr que mon visage est connu dans le monde entier. Dans tous les bars, dans tous les hôtels, dans tous les magasins où je pourrais me rendre se trouvera un chasseur de prime, et ce comme depuis toujours. Mais dorénavant, et ce dans le monde entier, chaque chasseur de prime aura mon signalement.


Mais mon problème actuel, ce n'est pas tous les chasseurs de primes du monde, mais lui. Il doit se douter du quartier dans lequel je vis. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne me retrouve. Je dois fuir. Mais où ? Et comment ?

Enfin, au moins j'ai réussi à obtenir le livre avant qu'il ne parvienne à me tirer une balle dans le bras. Je n'aurai peut-être jamais l'occasion de finir ce scénario. Probablement même.

Non, il faut que je me ressaisisse. Quel sens aurait tout cela si je ne pouvais pas le finir ? Quel sens donner à ma vie si je n'arrivai jamais à terminer ce scénario ? Même seul, même dans une cellule, en ne jouant que dans mon esprit, même si je dois aller jusqu'à imaginer le résultat de chaque dé, je dois finir cette partie. Il le faut.

Alors ce soir je lirai le livre. Je l'apprendrais par cœur. Et demain, je fuirai. Ma vie sera bien plus difficile désormais. Il suffit que la mauvaise personne remarque mon visage, et je suis fichu. Cette ville restera tout de même la plus dangereuse. Je dois me dépêcher, fuir avant que mon visage ne soit connu par trop de personnes dans le coin. Alors à bientôt. J'espère.

jeudi 26 juillet 2007

Télégramme

Poste message tant bien que mal — stop — deux chats allongés sur moi — stop — position inconfortable et peu pratique pour écrire — stop — ai mal au dos — stop — nouvelle bonne excuse pour ne rien dire — stop — vient d'apprendre que mes grands-parents passaient après-demain et après-après-demain (demain et après-demain ?) chez moi — stop — week-end merveilleux qui se profile — stop — flemme d'écrire — stop — bonne nuit — stop —

mercredi 25 juillet 2007

Nouveau Design

Voilà, juste pour dire que je change le design du blog, un peu moins sombre qu'avant. Oui, le nouveau design est (un peu ? Allez siouplait, soyez gentils...) moche. Mais rassurez-vous, l'ancien l'était aussi, donc je n’ai pas fait empirer les choses.

Mais quel intérêt de passer trois plombes à changer le design si c'est pour qu'il reste moche, me direz-vous ? Et bien, tout d'abord, je n'y ai pas passé trois plombes. En 5 minutes c'était fait. Pourquoi passer 2 heures pour changer le design quand ce sera de toute façon moche à la fin ? C'est surtout parce qu'avant j'avais un design par défaut, et que j'aime pas trop les designs par défaut — remarquez, j'aime pas non plus mon design pas par défaut, mais là c'est pas pareil.

De plus, personne ne lit mon blog actuellement, alors pourquoi vous dire cela, vu que si vous lisez ce blog, vous n'aurez de toute façon jamais vu l'ancien design ? Tout simplement pour que vous soyez au courant de l'évolution passé du blog.

Rassurez-vous, je plaisantais. En fait, je vous préviens de ce changement simplement parce que cela m'évite de trouver une idée de sujet pour poster. Certes, vous me direz que vous n'en avez strictement rien à foutre, et que ce post est donc inutile et inintéressant. Mais oseriez-vous me regarder en face et me dire que le reste du blog est intéressant ? Bon, vous voyez. Donc, tout en parlant de choses d'un niveau au moins aussi élevé que d'habitude, parler de ce changement de design m'a permit sans me creuser la tête de conserver ma moyenne d'un post par jour — ou nuit, c'est vous qui voyez (certes un peu moins bien s'il fait nuit, mais cessons ces Jeux De Mots Pourris).


Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, demain je dois tenter de trouver ou créer un générateur automatique de grilles de sudoku de différents niveaux de difficulté.

mardi 24 juillet 2007

L'Exclu, épisode 2

Après plusieurs mois de recherches, j'ai enfin réussi à contacter quelqu'un qui possède A Sword for a Hero. J'ai dû passer dans des quartiers peu fréquentables, lancer de petites insinuations, tout en étant discret, et espérer. Et finalement, après seulement trois mois, on m'a enfin contacté. Il m'a fait passer un message par un gosse. Il m'a donné rendez-vous cette nuit. Le livre sera dans une boite aux lettres. La clef sera dessus. Je devrais l'ouvrir, prendre le livre, déposer l'argent dans la boite, la fermer à clef puis jeter la clef dans les égouts. Il m'a fait transmettre une photo du bouquin pour preuve.

C'est probablement un piège. C'en est forcément un. Personne ne laisserait le livre à disposition avant d'avoir reçu l'argent. Mais peu importe, s’ils veulent me piéger comme ça, ça veut dire que le livre sera vraiment là. Après tout, c'est eux qui ont la plus grosse collection de codex, extensions et scénarii de toute la planète. Ils sont doués pour attraper les gens. Peu importe, je suis doué pour leur échapper. C'est risqué, très risqué même, mais le jeu en vaut la chandelle.

J'avais commencé ce scénario l'année dernière à Toulon, mais le meneur a été attrapé, ce qui a poussé tout le monde à fuir. De plus, comme c'était lui qui avait le scénario, je n'ai jamais pu le finir. Mais ça va changer bientôt. Bien entendu, après cette opération qui me dévoilera, pas question de risquer me faire repérer une nouvelle fois. Je ne pourrai donc pas chercher de groupe pour jouer. Peu importe, ce ne serait pas la première fois. Je commence à maîtriser ce qu'Orwell a baptisé la "double-pensée". Grâce à cet état d'esprit délicat, je parviens à jouer seul. C'est souvent le seul moyen pour moi de finir des scénarii. Mais hélas, être à la fois meneur et joueur n'offre pas la même satisfaction, je le crains. Ou peut-être est-ce l'absence de compagnons d'aventure qui veut ça.

Toujours est-il qu'il ne faut pas croire que le fait de jouer seul soit dénué de risque. Quand bien même personne ne pourrait voir la pièce dans laquelle on joue, la raie de lumière qui pourrait passer sous la porte la nuit suffirait à nous faire démasquer. Je ne peux pas non plus jouer le jour, car le fait de ne pas travailler est suspect. Ainsi j'apprends le scénario par coeur en soirée, afin de pouvoir le jouer la nuit. Pas trop tard non plus, ou mes cernes me dévoileraient. Pour connaître le résultat d'un jet de dés, je passe mon doigt dessus afin de me rendre compte du chiffre qui est gravé dessus.

Les dés. C'est le plus gros danger. Le bruit d'un dé qui roule est caractéristique, et a causé la perte de plus d'un Rôliste. J'ai un temps joué avec des dés en tissu, en mousse ou autre, mais il m'était impossible d'en faire des équilibrés. Depuis quelque temps, je suis retourné aux méthodes ancestrales — lancer le dé sur le matelas. Mais cette méthode est risquée. Il suffit de mal viser, de lancer le dé trop fort, une seule fois, pour que celui-ci tombe au sol, laissant échapper le son de la fin.


Je dois vous laisser, il va bientôt être l'heure de mon rendez-vous, et j'ai encore pas mal de choses à préparer si je ne veux pas me faire repérer sur le chemin, et surtout parvenir à me sortir de ce traquenard.

lundi 23 juillet 2007

Nuit de fête

Comme vous avez pu le constater (enfin, probablement pas, vu qu'actuellement personne ne lit ce blog, et qu'étant donné l'ordre de tri temporel des messages sur les blogs, tout nouveau lecteur potentiel a de fortes chances de lire ce message avant le précédent, et de n'avoir donc pu que constater, peut-être si je les continue à temps, que j'ai continué une histoire, ce qui ne devrait néanmoins pas être trop gênant, vu que sa connaissance de l'existence de l'histoire n'en demeure pas moins réelle – par contre, si un lecteur apparaît sur le blog entre ce message et la suite de l'histoire, là, oui, il risque d'être perdu, mais je suis au regret de lui annoncer que je ne peux rien pour lui, sauf s'il désire soit attendre que je publie une suite, soit se rendre directement au message suivant (ou plutôt précédent, d'un point de vue chronologique) et lire l'histoire avant de revenir à ce message), j'ai commencé hier – première fois qu'il n'y pas de problème de point de vue dans les repères temporels utilisés sur ce blog – un texte, premier d'une petite série sur le thème des Rôlistes, ces êtres étranges, horribles, qui corrompent notre société, qui doivent être exterminés, qui, qui...

Bon, si vous avez réussi à comprendre la phrase ci-dessus, ou tout du moins à ne pas être découragé au point de ne pas lire la suite, c'est que j'ai échoué. En effet, je n'ai absolument rien à dire ce soir – ce qui est le cas de tous les soirs, certes, je l'admets, mais là non seulement je n'ai rien à dire, mais en plus rien à ne pas dire. En effet, je n'ai fait que fêter l'anniversaire de mon père aujourd'hui – ou hier, c'est selon – et bien que cela soit un jour intéressant à étudier, il ne me donne aucun élément divulgable sur ce blog. Cela m'a tout simplement libéré très tard, m'empêchant ainsi de m'atteler à la rédaction d'un message potable. Je me contente donc d'expliquer le message de la veille, chose que je devrais faire plus souvent, ça me permettrait d'avoir à trouver deux fois moins de sujets de conversation.

Pour finir, je vous dirai simplement que ce texte est inspiré d'une idée originale de Gobelin, rôliste dessinateur confirmé, et AnanasS, rôliste branleur confirmé.


Sur ce, je me vois contraint de vous laisser, les trois coupes de champagne, les trois verres de liqueur de mûre et le verre de soupe de champagne, ajoutés aux verres d'absinthe des jours précédents m'appelant au sommeil.

dimanche 22 juillet 2007

L'Exclu, épisode 1

Il faut faire attention à tout. La moindre expression du visage, le moindre geste, le plus petit mot peut vous faire repérer. Il ne faut jamais croire que l'on est seul. Ce serait à la fois une terrible erreur et une cruelle vérité. Partout où vous irez, au travail, dans la rue, dans votre lit, n'importe où, il y aura toujours quelqu'un pour vous épier. Et une fois découvert, vous serez seul. Terriblement seul.

Pour éviter ça, on restait toujours en bande. Toujours les mêmes bandes, pendant des années, sans jamais accepter de nouveaux membres. Toujours être prudent, paranoïaque même, vérifier que l'on n'a pas été suivi, que personne ne soupçonne rien. Si un regard nous parait étrange, c'est fichu, et il faut fuir. Ne jamais revoir la bande, où ils se feront également attraper. Enfin, je dis ça, mais ce n'est pas exactement la raison pour laquelle on ne se recontacte plus. En effet, dans ces moments-là, le sort des autres ne nous intéresse plus. Seule notre propre survie compte. On a simplement peur qu'ils soient surveillés, et de se faire attraper en les revoyant. Ou pire, que l'un d'entre eux soit un espion.

Les espions, ceux qui nous terrifient le plus. Personnellement, je ne pense pas qu'ils existent. Ce sont de simples rumeurs, des légendes urbaines. Ils n'ont pas besoin d'espions. La délation est tellement plus efficace. Ce sont les civils les espions en herbe. Notre voisin, notre enfant, notre collègue.


Peut-être me croyez-vous complètement fou. Mais l'expérience qui m'est arrivée il y a quatre ans m'a fait comprendre que rien ne pouvait les arrêter.


À cette époque, j'habitais Marseille. Je ne me méfiais pas encore beaucoup. Bien entendu, je savais que ce que je faisais était dangereux, mais je ne pensais pas qu'ils pouvaient nous repérer. J'étais tranquillement installé dans mon appartement, quand soudain j'entendis un bruit de bris de verre. Je me déplace au salon, vois la fenêtre brisée et une balle sur le sol. Je regarde dans la rue, personne. Je peste dans mon coin, insultant la rue déserte, comme n'importe qui le ferait, puis je m'affaire à ramasser les bris de verre et à poser tout le bazar sur la table.

Quelques minutes plus tard, on frappe à la porte. Un gosse qui demande s'il peut récupérer sa balle. Je lui réponds qu'elle est dans le salon, mais qu'il a intérêt à me rembourser la fenêtre. J'aurais dû me méfier. Il n'a pas protesté quand je le lui ai dit. Il n'y avait personne dans la rue, personne d'autre avec lui. Avec qui pouvait-il bien jouer à la balle ?

J'allais chercher de quoi noter son nom et le numéro de ses parents, et à mon retour dans le salon, je le vois à quatre pattes en train de fouiller dans les replis de mon canapé.

« Te gêne pas non plus, qu'est-ce que tu fous ?
— Je cherche ma balle...
— Elle est juste là, sur la table !

Et je l'ai laissé partir, après avoir simplement vérifié son nom et son adresse sur sa carte d'identité. Sans me méfier. Je ne me suis pas plus méfié quand je n'ai pas retrouvé certains de mes effets personnels en partant à la soirée, pas plus que je n'ai remarqué qu'on me suivait.

J'arrive sur les lieux, le dernier comme d'habitude. Ils avaient déjà installé l'ambiance. Fermeture des rideaux, bougies parfumées, abaissement de la température de la pièce, tout y était. Ils avaient décidé de sortir le grand jeu. Aujourd'hui, ce serait plus réel que jamais. Mais, comme toujours dans ces cas-là, on oublie l'essentiel. Personne n'avait amené de provisions. Et, comme toujours dans ces cas-là, c'est le dernier arrivé qui doit s'y coller — chose que je n'ai jamais comprise d'ailleurs, étant donné que ça a pour effet de retarder encore plus le démarrage de la soirée. Voulant probablement faire de l'humour, je m'approche de la fenêtre, criant « Votre dévoué héros va vous apporter vos victuailles ! », avant d'ouvrir la fenêtre puis de sauter. Ou plutôt d'essayer, vu que je me suis pris les pieds dans le rebord de la fenêtre, et me suis lamentablement étalé sur le sol, provoquant un éclat de rire général. Pour l'humour en tout cas, c'était réussi.

Après mon passage à la supérette du coin, je reviens voir la bâtisse abandonnée où se passe la soirée, les bras chargés de cochonneries, lorsque j'aperçois tout à coup une voiture garée devant l'entrée. Sur le coup, j'ai pris peur, me suis plaqué contre le mur. Je me suis avancé légèrement, longeant le mur, jusqu'à pouvoir observer ce qui se passait en penchant ma tête. Trois hommes étaient en train de ruer de coups mes amis. Je veux foncer à leur secours, affronter ces ordures. Je me prépare à bondir hors de ma cachette, quand soudain, je le vois. Le gosse, sortir de la voiture, pour soudain simplement dire « Il est pas là. »

C'est à ce moment que j'ai pour la première fois pris conscience de la situation. J'ai fui, loin, le plus loin possible, devenant de plus en plus prudent avec le temps, changeant de ville, parfois de pays dès que je pensais avoir été repéré.


J'ai appris que les détails qui nous paraissent les plus anodins pouvaient nous faire repérer. Il y a deux ans, à Boston, je travaillais dans une colonie de vacances. S'occuper d'enfants, c'est facile. Nous étions trois personnes, et après répartition des tâches, je devais entre autres m'occuper de la traditionnelle « Histoire du soir ». Prenant mon courage à deux mains, je me suis lancé sans filet dans une salle pleine de jeunes bambins. Et je ne m'en suis pas trop mal sorti, je dois bien avouer. Cependant, après une semaine de ce régime, ma collègue me demanda, le plus simplement du monde :

« Tu prends jamais de livre pour le leur lire le soir, où tu vas chercher toutes ces histoires ?
— Oh, je les invente, tout simplement, répondis-je, ne me rendant alors pas compte que j'étais en train de me condamner. Il suffit d'avoir un peu d'imagination, insistais-je, comme si je tenais à mourir.
— Pourtant, tu lis beaucoup, ça vient pas de là tes histoires ?
— Non, j'adore simplement lire, mais c'est plus amusant d'inventer une histoire complètement nouvelle.

Ce n'est que dans la nuit que je me rendis compte de mon erreur. Hélas, il était trop tard. Aucun moyen de m'enfuir sans me faire repérer durant la nuit, ma collègue étant de surveillance ce soir. Il ne me restait qu'à espérer me tromper...

Le lendemain matin, mon sac est prêt, au cas où. Mes craintes étaient donc fondées. Je saute par la fenêtre, à l'arrière du bâtiment.


« Hey, où tu crois aller comme ça ? »

C'était sa voie. Je m'immobilisais. Ne surtout pas se retourner, c'est ma seule chance. J'entendais ses bruits de pas se rapprocher lentement, craintifs, comme si elle s'approchait d'un pestiféré. Maintenant, elle devait être à côté de moi. D'un coup sec, je me retournais, faisant voler mon sac autour de moi. Le coup ne la rata pas, la frappant violemment en pleine tête. Pour une fois, je ne regrettais pas d'avoir un sac aussi lourd avec tous ces bouquins. Elle était sonnée pour un moment. Juste le temps de m'enfuir.


Je sais maintenant que tout peut nous faire repérer. Trop lire, avoir trop d'imagination. Ne pas avoir de contact n'est pas une solution, car une personne trop solitaire se fait immédiatement repérer. J'ai même essayé de vivre dans la rue. Peine perdue, les clochards aussi nous considèrent comme des rebuts de la société.

J'ai dit qu'on était souvent en bande. C'est logique, me direz-vous. On ne peut pas être seul pour cela. Mais trouver une bande était extrêmement délicat. Nous étions très discrets, et se repérer était difficile. On y allait un peu au hasard, balançait des références connues de nous seuls, espérant toujours ne pas tomber sur un agent. Ils connaissent notre culture pratiquement mieux que nous-mêmes. Ainsi, même lorsqu'on tombait bel et bien sur l'un d'entre nous, celui-ci pouvait souvent feindre ne pas comprendre la référence, craignant lui aussi que ce ne soit un agent qui lui tende un piège. Ces derniers temps, l'opinion publique se veut de plus en plus agressive à notre égard. Je dois déménager de plus en plus souvent, et cela fait longtemps que je n'ai pu faire partie d'un groupe. Alors je joue seul. Ce n'est pas très glorieux, mais je ne peux pas m'en passer. Et je n'ai pas d'autre moyen.


Je ne sais pas pourquoi j'écris ces mots. Si vous me lisez un jour, vous me haïrez probablement, comme tous les autres. Vous le brûlerez peut-être. Vous n'en lirez pas plus de quelques mots. Ce journal ne servira jamais à rien, ni à personne. Mais je dois le faire. C'est la seule manière pour moi d'exister, de ne pas sombrer définitivement dans la folie — ou peut-être simplement de croire ne pas y avoir sombré. Peut-être que je me ferais attraper parce que quelqu'un aura trouvé ce journal et m'aura dénoncé. Mais peu importe. Je ne suis déjà plus personne. J'ai dû changer tellement et tellement de fois d'identité que mon nom ne signifie plus rien. J'ai dû changer mes habitudes, mon accent, mon langage, mes passions, mon caractère pour ne pas me faire repérer. Je ne suis plus personne. Ils ont réussi à ne plus faire de moi un Homme. Je n'ai plus rien. Je ne suis plus rien. Rien d'autre qu'un Rôliste.

samedi 21 juillet 2007

Le Manchot de la nuit

Voilà, après des heures de lutte acharnée, j'ai enfin réussi à installer Ubuntu, Grub, faire en sorte que XP soit présélectionné sur Grub, personnaliser l'ordre d'affichage, installer les mises à jour pour Ubuntu, la vingtaine de logiciels dont j'avais besoin, une solution LAMP, et configurer un cron pour qu'il lance automatiquement une chanson à 10 heures pour me réveiller (eh oui, les parents sont là, faut se lever tôt -_-). Je verrai demain pour la solution allumant automatiquement le PC, histoire de ne pas devoir le laisser allumé toute la nuit.


Donc pas grand-chose une fois de plus, vu le temps que m'a pris cette installation. Bah oui, une fois contournés les problèmes causés par le PC, la première installation se bloque au moment de l'installation des logiciels, après environ une heure, la seconde fonctionne, mais prend plus de deux heures, et arrivé au lancement d'Ubuntu, plantage au moment du checkdisk, je me dis pas grave, je reboot. Idem. Dix reboots n'y font rien, je retourne sous XP, fais une recherche, ne trouve rien...

Je me résigne donc à regraver le CD d'Ubuntu (sait-on jamais), et c'est reparti pour une troisième installation ! Qui cette fois se déroule à merveille, en à peine un peu plus d'une heure, avec cependant deux bémols : avec mes multiples installations, y avait quatre propositions de boot Ubuntu (deux en recovery mode, deux en normal, plus le memory test). Donc tripatouillage dans le menu de Grub après une petite recherche.

Deuxième hic : le verrouillage numérique qui ne se fait pas au démarrage. Hop, recherche, on installe un truc, et voilà ça marche... Ah non, pas à l'écran de login, et j'ai un mot de passe alphanumérique -_- Bon, beh petite recherche et ce sera réglé... Recherche et bidouillage de trois quarts d'heure en fait.

Mais bon, maintenant tout marche, alors je vais vous dire bonne nuit, même s'il est un peu tôt cette fois-ci, mais les nuits précédentes m'ont fatigué et je dois me réveiller tôt demain. En plus, j'ai encore besoin d'énergie pour personnaliser un peu Ubuntu demain. Et dire que je risque de remettre la pareille le jour où j'aurai un peu d'argent et où on pourra installer convenablement Mac sur un PC en dual boot...

vendredi 20 juillet 2007

Opération commando

Deux heures du matin. Je n'ai presque rien fait de la journée. Enfin, j'ai commencé un livre — un nouveau, pas sur la liste précédente, 2001 l'odyssée de l'espace —, commencé à améliorer mes sites, commencer à réfléchir à mon concours d'info, regardé quelques théorèmes de maths sur le web, fait deux parties d'échec en jouant comme une buse, et ai un peu repris l'écriture — je me relance dans le bain en faisant quelques courts récits.

Et puis, je me dis : "Tiens, depuis le temps que je voulais le faire, comme en plus il faut que je le fasse si je veux faire marcher le serveur pour faire des tests en local pour le concours Prologin, je vais le faire maintenant, j'ai une distribution d'Ubuntu qui traine sur mon PC justement. Eh oui, vous l'aurez compris, j'ai décidé d'installer Linux sur mon PC. Je regarde la doc, grave un CD, me prépare à l'installation. Erf, pas de musique par contre, vu qu'il faut fréquemment démarrer le PC. Pas grave, l'installation devrait aller vite. C'était sans compter sur le fait que mon PC portable soit un HP. Déjà, comprendre que pour booter, le lecteur DVD est désigné par le terme "disque dur portable". Second problème : au lancement, écran noir. Après avoir rebooté trois fois, fait une analyse du CD pour vérifier qu'il n'y avait pas d'erreurs, et quand même regravé un coup au cas où, je vais consulter la doc d'Ubuntu. Problème, rien ne semble correspondre. Après une petite demi-heure de recherche infructueuse, il me vient l'idée de rechercher des problèmes équivalents avec mon PC. Bingo, après une recherche Google, je retombe sur le site d'Ubuntu — s'tait bien la peine de repasser par la case Google -_-" — où je trouve la solution à mon problème. Et là vient le second problème : le besoin de redimensionner mes partitions. Comme je comptais le faire sur ma partition système, je me lance avec le logiciel sur le Live CD d'Ubuntu. Et là, erreur. Heureusement, ils m'indiquent comment la résoudre : retourner sous Windows, lancer un programme, rebooter deux fois le PC...

Une fois ces rituels sataniques effectués, je retourne sous Linux pour repartitionner : et là, en effet, mon erreur a disparu, laissant place à 5 nouvelles erreurs. Mais bon, Linux est bien fait, ils m'indiquent la marche à suivre pour les résoudre, cette fois directement sous Linux. Problème, quand je suis les instructions, nouveau message d'erreur : "Vous n'avez pas les droits". Bon, après avoir tripatouillé 10 minutes, je trouve pas comment le corriger, et me voit ainsi dans l'obligation de retourner sous Windows pour faire une recherche sur le Web (eh oui, tous les câbles RJ45 sont dans la chambre de mes parents qui dorment, et les drivers de la carte Wi-Fi pas encore reconnus). Et là, je tombe par hasard sur des articles qui disent que la majorité des PC HP sont tatoués, donc procédure différente à suivre pour installer, plus compliquée -_-

On ne m’y reprendra pas de sitôt à acheter chez HP en tout cas. Je me déclare vaincu pour ce soir, mes parents allant bientôt se lever, mais je reviendrai demain, bien décidé à installer Linux, ainsi que le serveur pour le concours Prologin sur mon PC ! Et si j'y arrive pas, ranafout, je formate tout, je flash mon BIOS pour virer s'te saloperie de tatouage, et je me remets soit sur Windows 3.1, soit sur MS-DOS ><


Sur ce, bonne nuit, ou bonjour, comme vous voulez.

jeudi 19 juillet 2007

Il est 5 heures, Paris s'éveille

Il est 5 heures, Paris se lève, il est 5 heures, je n'ai pas sommeil (pour ceux qui ne connaitraient pas la chanson de Jacques Dutronc, vous pouvez toujours voir ici, ou ici pour une reprise)


Aujourd'hui, pas grand chose de fait, donc pas grand chose à dire, et pas envie de blablater.

Mon trépidant voyage jusqu'au village voisin pour aller acheter le Canard Enchainé ne vous intéressant probablement, je vous dirai juste que j'ai dû, contre toutes mes croyances, aider à vider un camion. Mes parents revenaient d'Aix d'où ils déménageaient ma soeur, et donc il fallait tout mettre dans le garage.


Alors si je n'ai rien à dire sur ce que j'ai fait, parlons de ce que je compte faire. Même si cela nécessitera de trouver un autre sujet de conversation encore une fois lorsque je le ferai, puisque je vous en aurai déjà parlé. Un cercle vicieux tout ce qu'il y a de plus basique.


Tout d'abord, un ami vient de me demander de réparer un ou deux bugs sur son site web — site du projet d'un RPG PC, Embya's Conspiracies —, chose qui devrait m'occuper pendant une bonne demi-journée.

Ensuite, je devrais débugguer mon forum perso, puis l'améliorer ainsi que le site de jeu que je code, Samurai Way.

Également au programme, faire une correction grammaticale d'un bouquin de 100 pages, puis améliorer ce dit bouquin. Le bouquin en question étant le Codex d'un JDR amateur, Another Earth, qu'on a créé avec des copains dans le cadre d'un projet parascolaire au lycée.

En parlant de JDR, il faudrait également que j'invite quelques personnes chez moi histoire de finir ce scénario de Rêve De Dragon...

Pour continuer dans les bouquins, j'ai également une bonne quinzaine de bouquins à lire (et encore, la liste va apparemment bientôt s'allonger) : pour commencer, lire le cinquième tome de la trilogie H2G2 de Douglas Adams, (pour ceux qui s'en étonneraient, sachez que c'est la plus célèbre trilogie en 5 tomes au monde), lire la trilogie de Mars (Mars la Rouge, Mars la Verte, Mars la Bleue, par Kim Stanley Robinson) la Horde du Contrevent, d'Alain Damasio, quelques livres de Terry Pratchett (les Chroniques du Disque-Monde notamment), pas mal de livres d'Isaac Asimov, la Guerre des Mondes, de H.G Wells, un bouquin de Lovecraft dont je ne me rappelle plus le nom, le Meilleur des mondes, d'Aldous Huxley, les quelques livres de Boris Vian que je n'ai pas encore lus également, ainsi qu'un bouquin en anglais qu'on m'a passé, Gardens of the Moon, de Steven Erikson. J'en passe pas mal, et je pense qu'il y a de quoi m'occuper un bon moment.

Mais bon, si je me mets à lire autant que la dernière fois que ça m'a pris (lire 5 livres de 200 pages chacun en une nuit), cela ne suffira pas à meubler mes vacances. C'est pour cela que j'ai décidé de m'inscrire au Défi de l'Été Prologin, un concours d'info où il faut concevoir et programmer une IA pour un jeu créé pour l'occasion, et cela, dans un délai d'un mois.

Si cela ne suffit pas à m'occuper, j'ai également d'autres prétentions : améliorer mon score au Geek Test. Pour cela, visionnage de film, lecture de nouveaux bouquins, apprentissage du positionnement d'un télescope dans l'alignement polaire, achat de nouveaux codex de JDR, installation de Linux sur mon PC, apprentissage par coeur du nom de personnages de Star Trek, me renseigner sur d'autres personnages pour voir si je pourrais les "vouloir", bref que du bonheur. Je suis déjà bien classé (64,20455 % — Extreme Geek sur le test français, 62,72189 % — Extreme Geek sur le test anglais), mais je n’ai pas envie de me faire griller par des amis d'ici à la rentrée :)

Enfin, j'ai décidé de me remettre à l'écriture. J'avais arrêté ces derniers temps — Bac, toussa² —, mais maintenant plus d'excuses, alors c'est reparti !

Et pour finir, si je m'ennuie, je pourrai toujours ne rien faire ^^


Voire même, si je m'ennuie VRAIMENT BEAUCOUP... poster des messages sur ce blog...


Sur ce, il est bientôt 6 heures, la lumière du jour commence à filtrer à travers mes rideaux, il est temps pour moi de vous dire au revoir, de fermer mes volets, de remettre des draps sur mon lit, et d'aller me coucher (je sais, il est encore tôt, mais mes parents sont là, ce qui veut dire que je vais me faire réveiller tôt, dès midi, voire 11 heures !)

mercredi 18 juillet 2007

Un blog s'ouvre, des yeux se ferment

6 heures du matin. La lumière du jour commence à percer, éclairant ma chambre par la porte-fenêtre. Il va falloir que j'aille fermer les volets si je veux dormir cette nuit. Ce matin ?
Il y a 30 minutes, je m'ennuyais, seul devant mon PC, en train de vaguement regarder les derniers articles sur les sites de Libé et du Monde, avec en fond sonore l'album d'Adrienne Pauly en boucle. J'avais fini ce que j'avais à faire depuis plusieurs, n'avais pas le courage de me lancer dans les prochains grands projets, qui pourront bien attendre demain — ou plutôt aujourd'hui ? —, et terminé également tout ce que je n'avais pas à faire, tel qu'un vide de mes marques-pages sur Firefox et la consultation d'articles très intéressants sur Wikipedia, tel que celui sur le Théorème des quatre couleurs. N'ayant plus rien à faire, que faire ? Eh bien, puisque c'est la mode, autant ouvrir un blog. Ça tombe bien, justement je n'avais rien à dire ! Ou bien à écrire ? Ça pouvait sembler gênant, mais bon, y en a bien qui passent à la télé ou qui écrivent des livres sans rien avoir à dire, alors un de plus qui ouvre un blog pour rien, pourquoi pas... C'est ça ou dormir de toute façon.

Une fois repoussée cette idée saugrenue, m'étant réveillé il y a à peine 13 heures, il me fallait trouver un nom. Comme pour le deuxième jour de suite, le monde extérieur me ramenait à la dure réalité en étant la cause de reflets sur mon écran d'ordinateur en pleine soirée, je me suis dit "Tiens, déjà l'aube". Enfin, je ne me suis probablement pas exactement dit ça, mais ça simplifiera les choses. Donc, fort de ce constat, je me suis dit "Beh, j'ai qu'à l'appeler aube". Vous pouvez en déduire ma formidable imagination au niveau de la création de nom, et mon incroyable éloignement de la réalité. Et oui, un mot si courant, si... poétique ? était bien évidemment pris sur à peu près tous les hébergeurs de blog. N'ayant pas le courage de créer et héberger mon blog sur mon site perso, je me suis mis à la recherche de synonymes. Bien entendu, "aurore" était également occupé, et même potron-minet, sur lequel je basais mes espoirs. Il ne me restait donc plus qu'à me rabattre sur des termes moins connus. Ainsi, je sortis du fond d'un tiroir obscur le terme "dilucule", que vous ne retrouverez probablement dans aucun dictionnaire, mais peu importe, il existe. Je tiens donc à remercier Rabelais de m'offrir un tel mot (pour vous en assurer, se référer à Pantagruel, au Chapitre 6 :

Nous transfretons la Sequane au dilucule et crepuscule.
Le texte complet est disponible ici — en vieux français, je n'aurais jamais réussi à trouver pareil mot autrement).

Je remarque tout de même que j'en ai déjà dit pas mal pour quelqu'un qui n'avait rien à dire. Je pourrais sûrement continuer ainsi pendant longtemps, mais il est déjà 6h30, le camion des éboueurs vient de passer devant chez moi, ce qui indique qu'il n'est plus tard, mais tôt. Il est donc temps pour moi de fermer les yeux, demain — ou aujourd'hui, comme vous préférez —, c'est mercredi, dernier jour avant le retour des parents, ménage dans la maison à faire, et journal à aller acheter aussi. Donc au revoir et à demain — ou plutôt aujourd'hui, voire hier où il y a 3 semaines, comme vous voulez — j'ai encore beaucoup de rien à dire.