Un blog s'ouvre, des yeux se ferment
6 heures du matin. La lumière du jour commence à percer, éclairant ma chambre par la porte-fenêtre. Il va falloir que j'aille fermer les volets si je veux dormir cette nuit. Ce matin ?
Il y a 30 minutes, je m'ennuyais, seul devant mon PC, en train de vaguement regarder les derniers articles sur les sites de Libé et du Monde, avec en fond sonore l'album d'Adrienne Pauly en boucle. J'avais fini ce que j'avais à faire depuis plusieurs, n'avais pas le courage de me lancer dans les prochains grands projets, qui pourront bien attendre demain — ou plutôt aujourd'hui ? —, et terminé également tout ce que je n'avais pas à faire, tel qu'un vide de mes marques-pages sur Firefox et la consultation d'articles très intéressants sur Wikipedia, tel que celui sur le Théorème des quatre couleurs. N'ayant plus rien à faire, que faire ? Eh bien, puisque c'est la mode, autant ouvrir un blog. Ça tombe bien, justement je n'avais rien à dire ! Ou bien à écrire ? Ça pouvait sembler gênant, mais bon, y en a bien qui passent à la télé ou qui écrivent des livres sans rien avoir à dire, alors un de plus qui ouvre un blog pour rien, pourquoi pas... C'est ça ou dormir de toute façon.
Une fois repoussée cette idée saugrenue, m'étant réveillé il y a à peine 13 heures, il me fallait trouver un nom. Comme pour le deuxième jour de suite, le monde extérieur me ramenait à la dure réalité en étant la cause de reflets sur mon écran d'ordinateur en pleine soirée, je me suis dit "Tiens, déjà l'aube". Enfin, je ne me suis probablement pas exactement dit ça, mais ça simplifiera les choses. Donc, fort de ce constat, je me suis dit "Beh, j'ai qu'à l'appeler aube". Vous pouvez en déduire ma formidable imagination au niveau de la création de nom, et mon incroyable éloignement de la réalité. Et oui, un mot si courant, si... poétique ? était bien évidemment pris sur à peu près tous les hébergeurs de blog. N'ayant pas le courage de créer et héberger mon blog sur mon site perso, je me suis mis à la recherche de synonymes. Bien entendu, "aurore" était également occupé, et même potron-minet, sur lequel je basais mes espoirs. Il ne me restait donc plus qu'à me rabattre sur des termes moins connus. Ainsi, je sortis du fond d'un tiroir obscur le terme "dilucule", que vous ne retrouverez probablement dans aucun dictionnaire, mais peu importe, il existe. Je tiens donc à remercier Rabelais de m'offrir un tel mot (pour vous en assurer, se référer à Pantagruel, au Chapitre 6 :
Nous transfretons la Sequane au dilucule et crepuscule.Le texte complet est disponible ici — en vieux français, je n'aurais jamais réussi à trouver pareil mot autrement).
Je remarque tout de même que j'en ai déjà dit pas mal pour quelqu'un qui n'avait rien à dire. Je pourrais sûrement continuer ainsi pendant longtemps, mais il est déjà 6h30, le camion des éboueurs vient de passer devant chez moi, ce qui indique qu'il n'est plus tard, mais tôt. Il est donc temps pour moi de fermer les yeux, demain — ou aujourd'hui, comme vous préférez —, c'est mercredi, dernier jour avant le retour des parents, ménage dans la maison à faire, et journal à aller acheter aussi. Donc au revoir et à demain — ou plutôt aujourd'hui, voire hier où il y a 3 semaines, comme vous voulez — j'ai encore beaucoup de rien à dire.
"la consultation d'articles très intéressants sur Wikipedia, tel que celui sur le Théorème des quatre couleurs."
RépondreSupprimerça me rappelle un grand nombre de soirée que j'ai passée (d'après-midi même).